Les carburants
Les différents carburants
Les protéines
Les muscles, lors d’activités très éprouvantes (et longues…), peuvent consommer des protéines (et ce n’est pas bon signe) : ce sont les acides aminés. En escalade, nous ne sommes absolument pas concernés par ce carburant.
Les graisses
La graisse est un carburant largement présent dans notre corps (et dans notre alimentation…). Les lipides, par exemple, apportent moins d’énergie que les « sucres », mais ils ne sont en théorie pas « limitants » (si on considère qu’un sportif a par exemple 15% de masse grasse, il a de quoi brûler quelques lipides avant d’être en manque de carburant !). Seul problème, lorsque l’effort s’intensifie et que le corps a besoin de plus d’oxygène, les graisses deviennent inutilisables et laissent leur place aux glucides, qui apportent plus d’énergie en étant moins « gourmands » en oxygène (voilà pourquoi on dit que pour perdre du poids l’activité ne doit pas être trop intense). C’est là que ça se complique, car un petit groupe musculaire lors d’une activité intense (par exemple les fléchisseurs des doigts en escalade !) ne peut se satisfaire des graisses. Il faut une un autre carburant.
Les sucres
A l’échelle musculaire, on parle surtout de glycogène (maillons de glucose). Et le principal problème, c’est que les réserves en glycogène contenues dans les muscles sont limitées ! Quant au glucose apporté par les boissons pendant l’effort, il n’intervient presque pas dans la contraction musculaire et sert surtout à éviter l’hypoglycémie. Les réserves de glycogène doivent être optimisées quelques jours avant l’effort, d’autant que ce sucre emmagasiné dans les muscles est utilisé presque exclusivement pour la contraction. Enfin, dernier point avant de finir ce paragraphe, les acides gras ne sont brûlés qu’en présence de sucre (grâce à un dérivé de glucose)…on comprend pourquoi, après une activité assez intense, certains sportifs (sports d’endurance) sont sujets aux hypoglycémies, même en diminuant l’intensité de l’effort. Les réserves en glycogène sont épuisées, et la combustion des graisses ne se fait plus…