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Les champs attentionnels

Les croyances

Avez-vous déjà entendu un enseignant vous dire, ou dire à propos de votre enfant qu’il n’était pas assez concentré en classe ? Cet exemple vous parle, n’est-ce pas ? Tout le monde a déjà entendu cette phrase. Pourtant, elle est archi fausse. Ce n’est pas que l’enfant n’est pas concentré, c’est simplement qu’il est concentré sur autre chose que le tableau, que le cours.

Alors, plutôt que de parler de concentration, on parle de champs attentionnels en préparation mentale. Sans rentrer dans les détails, vous imaginez bien qu’au départ d’un bloc, l’action ne sera pas la même si vous portez votre attention sur le toucher des prises de départ, sur le bruit du public, sur la sensation de votre pied droit, aux battements de votre cœur, à la prise finale etc.

Ces champs attentionnels sont donc externes ou internes, et à la manière de l’eau qui sort d’un tuyau d’arrosage, ils peuvent également être étroits ou large. Portez-vous votre attention en vous ou vers l’extérieur ? Sur un point particulier ou sur un plan plus large ? La concentration, c’est donc être capable d’orienter de focaliser ses champs d’attention, mais aussi de les maintenir durant l’action. Et ça se travaille ! Ca s’explore !

Action, préparation, analyse, évaluation, un sportif est capable de jouer avec ces différentes focalisations, au bon moment. Et comme il est quasiment impossible d’être dans 2 champs attentionnels à la fois, cela souligne déjà l’importance d’apprendre à « se concentrer ». Encore faut-il en avoir conscience !

Dans certains cas, lorsqu’un sportif ne parvient pas à maintenir son attention durant un temps suffisant, il expose son cerveau à une surconsommation énergétique (le glucose d’ailleurs !). Alors, vous l’aurez compris, il faut travailler ce point-là !

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