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Les ancrages

Les ancrages

Nous avons vu dans le précédent chapitre que le cerveau fonctionnait avec des informations déformées, et par association d’idées. L’ancrage fonctionne exactement de la même manière !

Exemple : on vous annonce que vous gagnez au loto, alors que vous écoutez une musique à la radio à ce moment-là.

Pendant des années, probablement pendant toute votre vie, lorsque vous entendrez cette musique, vous vous souviendrez de ce moment. C’est aussi simple que cela, et ça s’appelle un ancrage. Votre cerveau fait le lien entre les deux.

Certains ancrages sont puissants et durables, c’est notamment le cas lorsque les émotions sont intenses. Plus vous vivez intérieurement l’expérience, plus votre cerveau s’en souviendra, en l’associant à une musique, un objet, un geste, une odeur, une ambiance… la liste de possibilités serait infinie !

Les ancrages se renforcent. Cela signifie que plus on « revit » le moment intérieurement, plus on dit à notre cerveau « oui, souviens-toi de cela », et plus on active les réactions en série. Et parfois, ça fait mal…très mal… Voilà pourquoi certaines personnes « cultivent » un état dépressif pendant des mois, voire des années. Si vous habituez votre cerveau à revivre intérieurement une émotion fortement négative, il s’y plongera volontiers. Car, autre point important, notre cerveau a tendance à se souvenir plus facilement du négatif !

 

Les ancrages dans le sport :

Evidemment, il nous est possible de créer des ancrages, de demander à notre cerveau d’associer par exemple un état de confiance élevé à un geste précis. On peut même ancrer plusieurs états ou émotions pour un seul et même geste. Pour une musique. Une couleur. Une odeur. Tout est possible !

Ainsi, un joueur de tennis peut déclencher un état précis en replaçant les cordes de sa raquette, en faisant une mimique particulière sur son visage, en serrant le point, en regardant vers le ciel…par exemple !

Un ancrage peut aussi être soumis à rude épreuve, car on ne gagne pas toujours ! D’où l’intérêt de le renforcer, de le travailler encore et encore.

Et ça, ça s’apprend en préparation mentale, que ce soit en sophrologie, en imagerie mentale, ou sous état modifié de conscience.

Un conseil sur ce point : dès que vous vivez une situation émotionnelle intense et positive, essayez de la revivre, le plus fortement possible, et de l’associer à ce que vous voudrez (un poing serré, une musique). A chaque fois que vous ferez ce geste, que vous écouterez cette musique, vous ressentirez cet état bénéfique !

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