top of page

Définition et champs d'intervention

Définition et champs d’interventions

Définition possible :

La préparation mentale est « la préparation à la compétition par un apprentissage d’habiletés mentales et d’habiletés d’organisation, dont le but principal est d’optimiser la performance personnelle de l’athlète, tout en promouvant le plaisir de la pratique et en favorisant l’atteinte de l’autonomie ». Fournier, 1998

La préparation mentale est souvent confondue avec la préparation psychologique, même si la frontière est parfois assez floue. Contrairement aux psychologues, les préparateurs mentaux ne traitent pas les troubles du comportement, les différentes pathologies, le passé d’un sportif etc.

Prenons un exemple « simple » : imaginez un sportif très calme dans la vie de tous les jours, et qui, une fois sur le terrain, devient très agressif, voire violent. Le préparateur mental peut essayer de le faire travailler sur quelques points, tels que la détente, la prise de recul, la gestion des émotions, mais en aucun cas il ne pourra chercher à résoudre le problème avec une approche psychologique. S’il nous raconte par exemple des tensions importantes avec ses parents, ce n’est pas un terrain qu’il faut exploiter ! Le préparateur mentale n’est pas nécessairement psychologue. Tout comme le psychologue n’est pas nécessairement préparateur mentale.

 

La règlementation en vigueur, et ses conséquences :

C’est surprenant, mais il n’existe aucune réglementation en vigueur sur le statut de préparateur mental, ce qui signifie que n’importe qui peut s’improviser « prep mental ». Cela viendra certainement, mais comment ensuite faire la différence entre : préparateur mental, coach mental, coach de développement personnel, coach de vie etc.

C’est donc la porte ouverte à bien des abus, et certains clubs en ont payé le prix fort. Nous connaissons tous quelqu’un qui a essayé de faire de la preparation mentale avec une personne totalement incompétente. Alors, avant de vous lancer dans une démarche de préparation mentale, renseignez-vous bien sur la personne que vous avez en face de vous. Pas toujours simple, car on ne peut (en France) se vanter de travailler en prép mentale avec tel ou tel sportif : c’est évidemment confidentiel ! Le bouche à oreille fonctionne plutôt bien…

 

Comment se déroule un suivi en préparation mentale ?

Au départ, on réalise toujours un premier entretien, pour différentes raisons : déterminer les pistes de travail, vérifier si « le courant » passe bien, identifier les prochaines échéances notamment. Et oui, il faut aussi s’entraîner en préparation mentale, il ne faut pas faire une démarche 15 jours avant une compétition importante !

Cet entretien est important car la demande peut venir du sportif, de ses parents, de son club, de son entraîneur…et ce n’est pas toujours simple et constructif quand des tiers viennent se mêler à tout ça !

En règle général, le travail en préparation mentale ne regarde que le sportif et le préparateur. On peut faire des points réguliers à l’entraîneur, mais uniquement s’il le demande, et à mon avis en présence du sportif.

Ensuite, une fois que les pistes sont identifiées, le suivi commence. Il peut durer seulement quelques séances (apprentissage de la relaxation par exemple), ou peut s’intégrer pleinement dans une planification.

 

Quelques exemples d’habiletés :

– Gestion des émotions

– Attention

– Concentration

– Activation

– Résistance à la pression

– Confiance en soi et estime de soi

– Motivation

– etc.

 

Quelques outils :

– Dialogue interne

– Imagerie mentale

– Relaxation

– etc.

 

Dans tous les cas, ne vous attendez pas à faire des séances surnaturelles ! La préparation mentale est accessible à tous, simple, et le préparateur n’est là que pour vous faire travailler !

Attention aux préparateurs mentaux qui vendent des méthodes et outils ultra sophistiqués…

bottom of page